Archive de la catégorie ‘Evènements’

Stand d’information

Lundi 23 mars 2009

    Le GENEPI vient vous rencontrer le mardi 24 mars de 10h00 à 18h00 sur le campus de la Manufacture des tabacs de l’Université Lyon III.
    Des bénévoles seront là pour vous informer sur l’association et sur nos actions.
    N’hésitez pas à venir nous voir!

Journée Nationale de lutte contre les discriminations

Jeudi 5 mars 2009

A l’occasion d’une journée de lutte contre les discriminations organisée par ARCAD,

 

le GENEPI sera présent tout au long de la journée du samedi 21 mars de 10h à 20h au CCO de Villeurbanne.

 

Vous pourrez, à cette occasion rencontrer d’autres associations lors du forum associatif et lors des temps forts de la journée consacrés aux discriminations face à l’accès à l’éducation, à l’emploi et à la culture.
Nous apporterons un témoignage de part nos interventions en milieu carcéral.

 

A noter : Une discrimination est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, comme l’origine, le sexe, le handicap etc., dans un domaine visé par la loi, comme l’emploi, le logement, l’éducation, etc.

 

L’entrée sur la journée est libre, une contribution est demandée pour le concert de Zenzila en soirée.
Si vous souhaitez une prévente merci de nous contacter au 06 88 30 79 22.

 

Vous souhaitez vous informer sur les discriminations, participer à la lutte contre les discriminations ou nous rencontrer, nous serons à votre disposition pour toutes informations.
Journée Nationale de lutte contre les discriminations dans Evènements pdf flyersrecto21mars20091.pdfpdf dans Groupes flyersrecto21mars20091.pdf

Conférence débat

Mardi 17 février 2009

Sur le thème : Les prisons, une honte pour la République ?

 

Animée par: Monsieur Jean-Marie DELARUE : Contrôleur général des lieux de privation de liberté

 

Jeudi 5 mars 2009 à 19 h 00

 

La conférence aura lieu

 

à l’Hôtel de Ville de Lyon
Place de la Comédie
69001 LYON

 

Entrée Gratuite

 

Inscription obligatoire au 04 72 60 60 14

 

ou sur http:/ /www.aidh.or g / c l d h
g e n e v i e v e . d u f o u r @ b a r reaulyon.com

 

42 Rue de Bonnel 69484 Lyon Cedex 03
Tel. 04 72 60 60 00 – Fax. 04 72 60 60 46

Trop, c’est trop, abus et absurdités en prison

Lundi 12 janvier 2009

Trop c’est trop*

Autour de l’univers carcéral, abus et absurdités.

Création collective d’après les témoignages de Bernard Bolze, Eric Jayat, d’anciens détenus et personalités du monde carcéral, mise en scène Gilles Droulez, images Cédric Lefèvre, musiqueIvan Austral, costumes Caroline Dumoutiers, lumière Pascal Fellmann, avec Gilles Droulez et Iris Munos, régie Jean Richy-Maury avec l’aimable autorisation de B. Bolze, coordinateur de la campagne « Trop, c’est trop » (www.tropctrop.fr).

Prison n. f. Lieu de détention. Etablissement clos aménagé pour recevoir des délinquants condamnés à une peine privative de liberté ou des prévenus en instance de jugement. Loc. fam. Gai comme une porte de prison : désagréable, triste. Par métaph. Ce qui enferme, retient. La prison de ces rêves…

 » Avant de vous faire une idée sur la prison, mettez-y les pieds « 

Au Carré 30, 12 rue Pizay, 69001 Lyon, du 8 au 25 janvier 2009 (à 20h30 du jeudi au samedi, 17h30 le dimanche, 13 ou 8€.

A coté

Jeudi 8 janvier 2009

Le jeudi 15 janvier 2009 à 20h30 au CNP Terreaux aura lieu une projection du film A coté, suivi d’un débat en présence de la réalisatrice Stéphane Mercurio, de  Bénédicte Deslandes, présidente du San Marco (association d’accueil des familles de détenus), et de l’association GENEPI (Groupement d’Etudiants National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées).

Tarif unique : 5 euros.

A côté, de Stéphane Mercurio, Documentaire, 92′, 2007, 35mm, France.
Pas de cellule, pas de gardiens, encore moins de détenus. Juste des femmes qui attendent, qui se font belles, qui se remontent le moral, qui craquent parfois mais espèrent toujours. Elles sont femmes de détenus, mères de détenus et pères aussi parfois… De l’autre côté du mur de la prison, dans la petite maison de l’association Ti tomm, ils attendent l’heure du parloir. Elles arrivent en avance, toujours. Quelques secondes de retard et la porte de la prison restera fermée. Elles viennent une, deux, parfois trois fois par semaine, pendant des mois voire des années. Ces Pénélopes des temps modernes vivent au rythme de leur homme, à l’ombre.

Stéphane Mercurio a été rédactrice en chef du mensuel La Rue distribué à la criée par des SDF de 1992 à 1996. Elle réalise ensuite Scènes de ménage avec Clémentine (1992) un court métrage produit par les Ateliers Varan, et travaille pour Arte et TV5 en réalisant une douzaine de courts métrages à caractère social. Parmi-eux : Vivre sans toit (1997), Envies de Justice (2000), Hélène aux urgences (2003).

Article publié sur le site Filmsdefemmes.com.

Femme de parloir

Jeudi 8 janvier 2009

Duszka Maksymowicz, médecin, visiteuse de prison, rencontre Micha, Détenu Particulièrement Surveillé, condamné à perpète, muet suite à deux cancers. Un taulard en acier trempé. Débute alors une histoire d’amour dans un milieu qui l’interdit. C’est l’histoire d’une femme qui va plonger dans l’univers carcéral pour en sortir « son homme ». C’est également celle de toutes ces femmes anonymes, coupables d’un amour mal venu et sur qui pèse le poids de la condamnation de l’homme qu’elles aiment.

Mise en scène et adaptation : Michel Laforest / Décor et graphisme : Clarisse Morel / Vidéo : Sandrine france / Univers sonore : Olivier Lagier / Avec : Marie Neichel / Une production Compagnie Bosse.

Du 15 au 18 et du 22 au 25 janvier 2009, au Théâtre du Fou Fieffé, 2 rue Fernand Rey, Lyon 1er. Durant toute la durée des représentations, sera installée l’exposition « Carnets de voyage », proposée par le GENEPI.

Le vendredi 16 janvier, à l’issue de la représentation, aura lieu une réunion/débat sur le thème « Droits des familles et des prisonniers ». Elle sera animée par (entre autres) par le GENEPI, Axés libre, Faites la lumière en détention…

Affiche de la pièce :

femmesdeparloir1.jpgfemmesdeparloir2.jpg 

Tract du débat

Horreur dans les prisons françaises

Mercredi 3 décembre 2008

Dans ce texte issu d’un article d’Olivier Bertrand, c’est toute la politique carcérale qui est remise en question, et en fait c’est tout le système dans lequel nous sommes qui est remis en cause. Par conséquent nous sommes nous-mêmes entièrement remis en cause, alors que nous aurions tort de mettre tout sur le dos de ceux qui le subissent, et qui peuvent apparaître comme des monstres, à l’intérieur des prisons.

Vincent, 53 ans, a été condamné à deux ans de prison ferme d’abord à Saint-Paul à Lyon, et ensuite à Villefranche-sur-Saône. Il raconte ces deux années de cauchemards que l’on a du mal à imaginer.

« J’ai été incarcéré le 27 juillet 2006 à Saint-Paul, raconte-t-il. Lorsque vous arrivez, vous laissez votre pécule à l’entrée, mais toute la prison sait immédiatement que vous avez de l’argent. J’avais 1500 euros. Je me suis retrouvé dans une cellule de deux, où nous étions cinq en tout. Le premier soir, il ne s’est rien passé. Le lendemain, le plus âgé est resté dans la cellule avec moi pendant que les autres allaient en promenade. Il m’a dit : « Si tu veux être protégé, tu devrais te mettre avec moi, tu éviteras les ennuis. » J’ai fait la bêtise d’accepter. On a fait ça, puis les autres sont remontés de promenade et il leur a raconté, en arabe. Après, ils m’ont violé pendant quatre jours et obligé à cantiner pour eux, à commander des cigarettes. Ils menaçaient de faire des tournantes dans les douches si je refusais. L’auxiliaire d’étage a fini par prévenir le directeur et j’ai été transféré à Villefranche, où j’ai été hospitalisé pendant dix jours. »

 

Vincent n’a pas porté plainte. Par peur des représailles, explique-t-il. Les viols à Saint-Paul doivent cependant être évoqués le mois prochain devant la commission plénière du comité européen pour la prévention de la torture du Conseil de l’Europe.

 

A Villefranche, Vincent a été placé dans un bâtiment où l’on regroupait les détenus incarcérés pour des affaires de mœurs. « Mais ils ne voulaient pas être comparés à moi, poursuit-il. J’étais trop efféminé. Ils ont détourné vers moi l’attention des jeunes Arabes qui s’en prenaient à eux. En prison, il y a un amalgame complet, pédé veut dire pédophile. Ils me traitaient comme un violeur d’enfants. Certains gardiens me désignaient en me parlant au féminin, en m’appelant « la blonde ». »

 

Brimades et agressions auraient duré plusieurs mois. L’administration aurait refusé un placement à l’isolement parce qu’elle le jugeait « vulnérable », elle craignait un suicide. « En prison, plus les gens sont jeunes, plus ils sont violents, décrit Vincent. Parce qu’ils ont peur. La nuit, vous entendez les cris de ceux qui se font violer. Personne ne dénonce, par peur des représailles. » Lui aurait régulièrement subi des agressions, jusqu’à une tentative de suicide, en juillet 2007. « On m’a alors laissé tout seul dans une cellule quelque temps. Je ne sortais pas, je n’allais pas aux douches, pas en promenade, pour ne pas être agressé. Je me repliais sur moi-même. » Un jour qu’il allait voir le psy, un détenu lui aurait écrasé sa cigarette près de l’œil. « Brûlure de cigarette par écrasement sur le bord externe de l’œil gauche », relève un certificat médical du 1er février 2008.

 

Un codétenu a ensuite été placé avec lui, en mars. Un type qui suivait, selon lui, « un traitement lourd », et se revendiquait du Front national. « Il disait qu’il ne voulait être ni avec des gris, ni avec des pédés. » Les coups auraient duré trois semaines dans le huis clos de la cellule. L’homme l’aurait forcé à porter une étoile rose avec son numéro d’écrou. Il l’aurait brûlé entre le pouce et l’index, avec un ciseau chauffé au briquet. Il montre la cicatrice. Le 6 avril, le service médical a noté les « volumineux hématomes » et prévient le directeur. Vincent avait perdu six kilos.

Il a fini par écrire. A des journaux, à la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), qui a saisi l’Inspection générale des services pénitentiaires. « J’ai aussi contacté le contrôleur général des prisons et j’ai tout raconté. C’est lui qui a exigé que je sois placé à l’isolement. » Vincent sortait d’une grève de la faim, il avait encore perdu douze kilos. Puis l’un de ses voisins de cellule s’est suicidé.

Ces dernières semaines, la maison d’arrêt de Villefranche a connu deux suicides par pendaison et un homme est dans le coma après une ingestion de médicaments [1]. Vincent, lui, est sorti samedi. Avec 1,88 euro en poche. Un médecin de l’unité de consultation et de soins ambulatoires l’a conduit aux urgences psychiatriques. Il a été transféré dans un autre hôpital. Il s’y repose. « Je ne sais pas si j’aurais la force de revivre, dit-il. Je voulais témoigner en sortant pour qu’on ne laisse plus faire ça. »

 

Texte issu d’un article d’Olivier Bertrand paru dans Libération du 23/10/08.

Quelques extraits de réactions et témoignages à la suite de l’article :

 

« Je sors de 4 mois et trois semaines de Fleury Merogis. 56 ans. J’ai perdu 24 kilos… les hurlements chaque nuit sont inimaginables. »

 

« Le plus terrible, c’est que tout le monde le sait et que rien ne bouge. 3 hommes dans neuf mètres carré pendant des mois voire des années, ça ne peut pas bien se passer. »

 

« Révoltant effectivement. Mais cela n’empêche pas les tribunaux de continuer à condamner à tour de bras : il y a quelques jours, une peine de 2 mois de prison ferme prononcée par un tribunal de l’Ouest de la France pour « outrage à force de l’ordre ». Incarcération immédiate. »

 

« Je sors de 40 jours de prison à Saint Paul. Batiment H. Ce que dis cet homme c’est vrai. J’ai vu des scènes de tortures, des détenus forcés à boire de l’eau de javel, des rackets. Au bout d’un moment on ne sort plus en promenade de peur d’être le prochain. Après 3 semaines j’ai été placé avec un autre blanc en cellule, ça faisait 3 mois qu’il ne prenait plus de douche par crainte de… rien que d’écrire ces lignes me fait pleurer… »

« A quoi servent les murs des prisons ? A « protéger » la société des criminels ? Ou à créer encore plus d’horreur et de délinquance ? »

.

 

CONTRE TOUTES LES PRISONS

 

VENEZ DIRE QUE NOUS NE LES OUBLIONS PAS

Lundi 8 décembre à Lyon :
Faites la lumière sur les morts en détention

 

Rendez-vous à 17h30 devant le Palais de Justice

(rue Servient / rue Moncey Lyon 3e)

et à 19h devant la prison Saint-Paul

(35, cours Suchet Lyon 2e)

.

contact : faiteslalumiere@no-log.org

Article publié lundi 24 novembre 2008 sur Rebellyon.info.

« Jeunes en prison, début ou fin des problèmes? »

Mardi 25 novembre 2008

Dans le cadre des JNP (Journées Nationales Prison), le GENEPI participe à l’organisation d’une table ronde, samedi 29 novembre, à 14 heures, au Temple du Change, Lyon 5ème.

 

Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale, organisée par le GNCP (Groupe National de Concertation Prison), collectif d’associations auquel participe notamment l’ANVP (Association nationale des visiteurs de prisons), le Secours catholique, la FARAPEJ (Fédération des associations réflexion et action prison et justice), les Aumôneries des prisons catholique et protestante, l’Uframap (Union des fédérations régionales des associations de maisons d’accueil de familles et de roches des personnes incarcérées), Auxilia, la Croix-Rouge, le Relais Enfant-Parent… Le thème de cette campagne s’intitule cette année : « Jeunes en prison, début ou fin des problèmes ?« 

 

La table ronde proposée à Lyon cette année devrait accueillir :

  • M. Lamothe, psychiatre au SMPR
  • M. Petitclerc, du cabinet de Mme Boutin
  • M. Julian, directeur de l’EPM de Meyzieu (Etablissement pénitentiaire pour mineurs)
  • Mme Mazard, de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse)
  • M. Berloin, aumônier protestant à l’EPM.

La présentation des intervenants sera suivie d’un débat avec le public.

Café citoyen : Femme de parloir

Lundi 24 novembre 2008

Le GENEPI participe au café citoyen organisé par le CCO (Centre culturel Oecuménique) de Villeurbanne, le mardi 16 décembre à 19 heures.

 

Femme de parloir, de Duszka Maksymowicz

 

Lecture mise en espace suivie d’un débat sur l’univers carcéral, les conditions de détention, les alternatives à la prisonDuszka Maksymowicz, médecin, visiteuse de prison, rencontre Micha, Détenu Particulièrement Surveillé, condamné à perpète, muet suite à deux cancers. Un taulard en acier trempé. Débute alors une histoire d’amour dans un milieu qui l’interdit. C’est l’histoire d’une femme qui va plonger dans l’univers carcéral pour en sortir « son homme ». C’est également celle de toutes ces femmes anonymes, coupables d’un amour mal venu et sur qui pèse le poids de la condamnation de l’homme qu’elles aiment.

 

Mise en scène / adaptation : Michel Laforest Décor / graphisme : Clarisse Morel / Vidéo : Sandrine france Univers sonore : Olivier Lagier / Avec : Marie Neichel Une production Compagnie Bosse

 

– CCO : 39 rue Georges Courteline 69 100 Villeurbanne – Tél. 04 78 93 41 44 Bus : 27, 37, 38 arrêt « Antonins » à 140 mètres. – Tram : Ligne 1 arrêt « Insa-Einstein » à 400 mètres.

Journées nationales prison

Mercredi 19 novembre 2008

Le Groupe local de concertation prison (GLCP) organise chaque année dans toute la France les Journées Nationales Prison (JNP). Cette année, elles se dérouleront notamment à Lyon, du 24 au 29 novembre 2008.  Une conférence-débat aura lieu le 29 novembre à 14h au Temple du Change (2 rue Soufflot, Lyon 5°). Elle aura pour thème : « Jeunes en prison : fin ou début des problèmes ? », et réunira pour l’occasion des personnalités issues du monde carcéral et judiciaire.

Depuis 2007, des établissements pénitentiaires spécialisés pour mineurs (EPM) ont ouvert. Sommes-nous aujourd’hui en mesure de réaliser un premier bilan ? Certains considèrent que les mineurs n’ont pas leur place en prison, d’autres au contraire estiment que la prison peut constituer un choc salutaire pour ces jeunes et rompre avec leur parcours de délinquant.

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Journées nationales prison dans Evènements moz-screenshot

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