Samedi 17 mai à partir de 13h, à la Maison des Passages: Journée d’échanges, lectures, théâtre, musique….
Chacun d’entre nous constate un peu plus chaque jour que la confiance entre la société et l’appareil judiciaire (police, magistrat, huissier…) est mise à mal, que cette confiance est rompue : contrôle policier incessant dans certains quartiers en direction toujours des même jeunes, contrôle d’identité au faciès, tutoiement systématique…. Erreur judiciaire en cascade, incarcération quasiment systématique, difficulté à faire reconnaître ses droits dans la justice civile ou aux prud’hommes. Renforcement des dispositifs sécuritaires, création de nouveaux délits liés directement à la crise sociale et à l’appauvrissement d’une partie de notre société, alourdissement des peines…
A tout cela s’ajoute une méconnaissance de l’appareil judiciaire qui fait que lorsque nous y sommes confrontés on ne comprend pas toujours ce qui se passe, ne serait ce qu’au niveau de la langue. On a parfois l’impression qu’un monde se parle à lui-même et juge les autres.
Depuis la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 la justice est rendue au nom du peuple français. De même, la lente constitution des États nous a fait passer d’une justice de négociation à une justice d’autorité, dans laquelle « la justice sans la force est impuissante ».
En définitive la question à laquelle nous sommes confrontée est bien celle de savoir « qu’est ce qu’on fait quand on rend la justice ? », est-ce bien la justice qui est rendue ? ou est-ce une injustice supplémentaire qui vient alourdir nos quotidiens ?
« Juger c’est de toute évidence, ne pas comprendre
puisque si l’on comprenait on ne pourrait pas juger« .
André Malraux, Les conquérants
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Entrée libre
À la Maison des Passages
44, rue St Georges – 69005 Lyon
(Métro D/Vieux Lyon)
www.maison-des-passages.com
maisondespassages@orange.fr
04 78 42 19 04
Axès Libre, CIRDEL, L’EPI de Vaulx-en-Velin, GENEPI, La Maison des Passages, Paroles de Femmes, l’OIP et Raddho Diaspora