Le GENEPI recrute à LYON !

21 septembre 2010

Vous êtes étudiants ? Le milieu carcéral et le monde prison-justice vous intéressent ? Vous souhaitez vous engager dans le milieu associatif ? Rejoignez le groupe de bénévoles du Genepi de Lyon ! Pour vous informez, échanger avec des génépistes et pourquoi pas, rejoindre l’association, rendez-vous sur les différents campus:

  • Lyon I – La Doua (bâtiment ASTREE salle 132, arrêt Gaston Berger)
    Mercredi 22 septembre à 18h
    Mardi 28 septembre à 12h
  • Lyon II – Quai Claude Bernard (BR28 au 16 Quai Claude Bernard, arrêt Quai Claude Bernard)
    Mercredi 22 septembre à 12h
    Mardi 28 septembre à 18h
  • Lyon II – Bron (Maison de l’étudiant)
    Jeudi 23 septembre à 12h
    Mercredi 29 septembre à 12h
  • Lyon III – La Manufacture des Tabacs (arrêt Sans Souci)
    Jeudi 23 septembre 18h en salle 134
    Lundi 27 septembre 12h en salle 141
  • Université Catholique
    Vendredi 24 septembre 12h salle A203
    Lundi 27 septembre 18h salle C204

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter par mail (groupe.lyon@genepi.fr) et au 06 88 30 79 22.

réunions d’information pour les futurs bénévoles à Grenoble

16 septembre 2010

le GENEPI Grenoble recrute!

deux dates à retenir:

- mardi 5 octobre à 16h à EVE (campus universitaire, arret de tram gabriel faur)

- lundi 11 octobre à 12h même endroit

 

nous serons également présents aux forum des asso du 28 au 30 septembre (chapiteau devant EVE).

nous contacter: genepigrenoble@gmail.com
 

Printemps des Prisons à Grenoble

14 mars 2010

programme du Printemps des prisons à Grenoble

Conférence-débat

28 janvier 2010

A l’occasion de la sortie de son numéro,

 

« Que faire des institutions?« ,

 

la Revue Tracés de Sciences humaines organise une conférence-débat intitulée

 

« Interroger les changements de la prison« 

 

avec Corinne Rostaing, maîtresse de conférence en sociologie à Lyon2,
et le groupe de Lyon du GENEPI (Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées).

La conférence sera suivie d’un débat avec la salle.

Cette rencontre aura lieu le 3 février à 18h

dans la librairie A plus d’un titre (4 quai de la Pêcherie, 69001).

 

 

Venez nombreux!!

LE CRI DES PRISONS FACE AU SILENCE DES LIBERTES

27 novembre 2009

La prison ne devrait être que la privation de la liberté d’aller et venir. La prison devrait oeuvrer pour la  réinsertion des personnes incarcérées. La prison devrait respecter les droits, liberté et la dignité des hommes et femmes détenus. Les libertés se font pourtant silencieuses, alors la prison crie, craque et hurle. La prison appelle au secours, elle demande de l’attention.

Le Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées vous propose d’écouter et de regarder la prison.

Trois soirées sont organisées par le GENEPI au café culturel L’ANTRE AUTRE afin d’affuter son ouïe et sa vue aux problématiques carcérales.

Mercredi 2 Décembre 2009 – 20h

Rencontre Immersion Débat.

Droits dans le mur: ma journée en détention…

Venez vivre, ressentir et découvrir le quotidien de la prison à travers une immersion accompagnée d’un débat vivant et animé.

Jeudi 3 décembre 2009

Scène Slam: Ma prison SLAMente

19h: Atelier d’écriture slam poésie « Ecrire et Dire ».

21h: Scène slam ouverte sur le thème de la liberté et la prison

Scène ouverte de poésie libre et vivante, lecture de textes, de paroles de détenus…

Dans les murs de la prison

Les mots prennent leur envol

et aident à la guérison

Prenez avec nous la parole

Afin que cette captivité

Ne soit pas une inéluctable fatalité

Mais laisse entrevoir les lueurs de la liberté.

Vendredi 4 décembre 2009-20h :

Echange et débat

Réinsertion en prison : état des lieux et perspectives.

« L’exécution des peines favorise, dans le respect des intérêts de la société et des droits des victimes, l’insertion ou la réinsertion des condamnés ainsi que la prévention de la récidive. » Art 707 du code de procédure pénale.

Partagez votre opinion avec de nombreux intervenants du milieu carcéral autour du rôle de la prison dans la réinsertion.

À L’Antre Autre

11 rue Terme

69001 Lyon

Métro Hôtel de ville

Programme des JNP à Grenoble

20 novembre 2009

les Journées Nationales Prisons se dérouleront du 23 au 30 novembre (on déborde un peu des dates officielles), voilà le
- 23 novembre de 12h à 14h: stand d’information sur le campus de St Martin d’Hères, devant le batiment EVE (allée centrale, tram B et C arrêt Gabriel Fauré).

- 24 novembre à 20h: café-débat sur les longues peines au Lokal autogéré, 7 rue Pierre Dupont à Grenoble, arret vallier Jaurès.

- 30 novembre à 20h: ciné débat autour du film Prisons: la honte de la républiquede Bernard George à la salle Millet, 11 rue Millet à grenoble, arrêt de tram Victor Hugo.

Une analyse biopolitique de la « castration chimique »

19 novembre 2009

« Pendant que je suis mon protocole d’autoadministration de testotérone, plusieurs gouvernements européens, parmi lesquels le gouvernement français et le Généralité de Catalogne, étudient l’utilisation de techniques de « castration chimique » comme traitement pénal (plutôt que thérapeutique) des criminels sexuels (et particulièrement des pédophiles). L’intention du président français Nicolas Sarkozy, rendue publique le 21 août 2007, de créer une loi qui prescrive l’utilisation de thérapies de castration chimique pour les délinquants sexuels, est une étape franchie dans l’excalade des volontés politiques pour produire et contrôler la sexualité masculine. Quels sont les processus de transformation corporelle qu’entraîne réellement ladite castration chimique ? Quand, comment et sur quels corps a-t-on déjà utilisé des moyens similaires de gestion pharmacologique de l’identité ? Quelles sont les fictions politiques de la masculinité et de la féminité sous-jacentes à ce projet de loi, et quel type de sujet cherchons-nous à produire collectivement ?

« Fouillons dans nos archives pharmacopolitiques : la castration chimique consiste à administrer un cocktail plus ou moins chargé d’antiandrogènes, c’est-à-dire de molécules inhibant la production de testostérone. Si l’un des effets des antiandrogènes peut être la baisse du désir sexuel (considéré dans ce cas comme excitation et réponse érectile), on omet souvent de signaler que les effets secondaires de ces drogues sont : diminution de la taille du pénis, développement des seins, modification de la masse musculaire, accumulation des graisses dans la région des hanches. Appelons les choses par leur nom : il s’agit d’un processus de « féminisation hormonale ». Nous ne devrons pas nous étonner de découvrir que des substances aux effets antiandrogènes similaires sont utilisées (volontairement) par les transsexuels commençant un processus de féminisation et de changement de sexe.

« Malgré sa volonté renaturalisante, le régime pharmacoporno ne cesse de révéler ses fondations ultra-constructivistes. Explorant l’histoire politique de cette technique moléculaire, nous apprenons qu’il fut utilisé dans les années 50 dans le traitement répressif de l’homosexualité masculine : ce fut par exemple la thérapie appliquée par la justice anglaise à Alan Turing, un des inventeurs de la science informatique moderne. Accusé d’ »homosexualité, indécence grave et perversion sexuelle », il fut contraint de se soumettre à une thérapie hormonale. Signe d’une certaine confusion scientifique, le même médicament fait partie des recherches actuelles sur la « bombe gay », composé hormonal avec lequel l’armée américaine entend transformer ses ennemis en homosexuels.

« Ce que ces faits mettent en évidence, c’est que la castration chimique (ou plutôt la féminisation hormonale) est un dispositif visant moins à réduire les agressions sexuelles qu’à modifier le genre de l’agresseur présumé. Il convient de signaler que ces thérapies sont exclusivement pensées en fonction de la figure masculine de ce que Sarkozy appelle le « prédateur sexuel ». Pour châtier et contrôler la sexualité masculine, on la transforme symboliquement et corporellement en féminité. Ce qui aboutit à un double effet, que nous connaissons déjà : criminalisation politique de la sexualité masculine et victimisation de la sexualité féminine. »

Beatriz Preciado, Testo Junkie. Sexe, drogue et biopolitique, Paris, Grasset, 2008.

rentrée du genepi grenoble

22 septembre 2009

Réunions d’information à Grenoble:

Nous recrutons nos bénévoles pour intervenir à la maison d’arrêt de Varces cette  année, si vous êtes interessés venez aux réunions d’information:

le 23/09 à 12h à EVE (sur le campus de Saint Martin d’Hères, avenue centrale)

le 5/10 à 13h à EVE

nous seront aussi présent au forum des asso (devant la BU droits-lettres) du 28/09 au 1/10

n’hesitez pas à nous contacter: genepigrenoble@gmail.com

Rentrée du GENEPI

17 septembre 2009

 

 

Comme vous, le GENEPI aussi fait sa rentrée. Voici les dates des réunions d’information, l’occasion de découvrir le monde prison-justice, l’association, et les nouveaux responsables de groupe :

 

MARDI 22 SEPTEMBRE 2009 DE 17h30  A 19H: LYON 2 QUAI SALLE GR06

 

MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2009 DE 13H A 14H: LYON 3 Salle 6 (manufacture)

 

MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2009 DE 18H A 19H: LYON 1 SALLE THEMIS

JEUDI 24 SEPTEMBRE 2009 DE 18 A 19H: LYON 2 BRON MAISON DE L’ETUDIANT salle polyvalente

VENDREDI 25 SEPTEMBRE 2009 DE 13H A 14H: LYON 3 Salle 330 (manufacture)

La prison de Corbas pleine à craquer !

17 septembre 2009

Voici quelques informations récoltées sur la toute nouvelle prison de la région lyonnaise située à Corbas…

Le directeur de l’administration pénitentiaire se réjouissait le 4 mai 2009 lors du transfert des anciennes prisons St Paul, St Joseph et Montluc d’un nombre déjà impressionnant de détenus : « Nous disposons avec la maison d’arrêt de Corbas d’un outil extraordinaire : douche et interphonie dans les cellules. Mais aussi des ateliers pour le travail et des salles de sport. »

 

Or, ce n’est pas du tout le même son de cloche que l’on entend de la part des prisonniers et des visiteurs de prison !

 

La prison de Corbas est déjà en surpopulation complète. Il n’y a plus de cellules individuelles disponibles, et les matelas par terre sont de retour.

 

Les ateliers pour le travail ne fonctionnent que très peu, et les personnes emprisonnées ne gagneraient que 180 euros par mois. Certains détenus ne supportant plus d’être enfermés à ne rien faire passeraient à l’acte plus que dans les anciennes prisons et il y aurait eu de nombreuses tentatives de suicides. Pour les femmes elles n’auraient pas de cours, pas de formation possible et les seuls ateliers qui leur sont destinés sont la couture et le tricot. Les produits à acheter pour cantiner auraient des prix encore plus élevés que dans les autres établissements. Les bibliothèques ne seraient toujours pas en fonction car ils n’ont pas encore tout informatisé.

Article publié le 13 décembre 2009 sur Rebellyon.info.

 

Les portes de la nouvelle prison de Corbas ont du mal à s’ouvrir ou à se fermer, et c’est Eifage, l’entreprise privée qui gère la prison, qui est mise en cause. Le système informatique flanche trois mois après l’ouverture, et ces problémes de panne continuent, puisque la dernière en date s’est passée le vendredi 4 septembre. Que se passerait-il si un accident survenait de type incendie ou explosion, alors que les portes ne peuvent s’ouvrir ?

 

Il y aurait également un grave problème au niveau des transfèrements de prisonniers vers un centre de détention ou une centrale. En effet « l’orientateur » est décédé cet été et cela semblait être la seule personne qui s’occupait de cette fonction.

 

On dit que quatre personnes emprisonnées auraient la grippe A et seraient mises en quarantaine masquées. Les personnes derrière les murs seraient à bout et des bagarres seraient quotidiennes. Le quartier d’isolement serait à côté de la chaufferie, et le bruit serait insupportable.

 

Les parloirs des avocats qui servent aussi pour les visiteurs de prison sont fermés à clé à chaque visite, sans qu’on comprenne un tel dispositif. Il y a d’autre part beaucoup de problèmes avec les prises de parloirs pour les familles des détenu(e)s. Seules les personnes qui travaillent la semaine peuvent venir au parloir du samedi, elles doivent être munies d’un certificat de travail.

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